Unie van Links in Frankrijk. Van Front Populaire tot Gauche Plurielle. (Olivier Coudevylle)

 

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Bijlagen

 

Bijlage 1. 21 voorwaarden aansluiting IIIe Internationale

 

Bijlage 2. Historisch overzicht Front Populaire

 

06 februari 1934: fascistische betoging van de extreemRechtse liga’s

12 februari 1934: tegenbetoging van de Linkse partijen

Juli 1934: ‘pacte d’unité d’action contre le fascisme’ (SFIO – PCF)

Mei 1935: Frans-Sovjet pact

14 juli 1935: betoging van 500.000 mensen achter Thorez, Blum en Daladier, waarna het ‘Comité National du Rassemblement Populaire’ wordt opgezet

Mei 1936: Verkiezingsoverwinning van het Front Populaire. Léon Blum wordt regeringsleider.

Juni 1936: grote golf van stakingen. Bezetting van de werkplaatsen.

7 juni 1936: akkoorden van Matignon (stijging van de lonen, erkenning van het recht op vakbondsactiviteit binnen de bedrijven en de praktijk van de collectieve werkovereenkomsten)

Zomer 1936: betaald verlof (15 dagen), 40-uren week

juli 1936: uitbreken van Spaanse burgeroorlog. Non-interventie ondanks de druk van de communisten

1 oktober 1936: devaluatie van de munt

Februari 1937: Léon Blum kondigt een pauze aan in de sociale hervormingen, door financiële en economische problemen van de regering.

Juni 1937: Blum vraagt de financiële volmachten aan de senaat, maar de radicale senatoren verenigen zich met de oppositie om de regering omver te werpen.

Lente 1937: regering van nationale eenheid om het fascistische gevaar te doen keren, onmiddellijk omvergeworpen.

April 1938: Daladier wordt regeringsleider. De socialisten zijn niet aanwezig in de regering.

September 1938: akkoord van München

Oktober 1938: einde van het ‘Comité National du Rassemblement Populaire’

 

 

Bijlage 3. Conferentie van München

 

De conferentie van München, die op verzoek van de Britse premier Neville Chamberlain en door bemiddeling van Mussolini tot stand gekomen bijeenkomst, die op 29 en 30 sept. 1938 plaatsvond en waaraan Duitsland, Groot-Brittannië, Frankrijk en Italië, vertegenwoordigd door Adolf Hitler, Chamberlain, Édouard Daladier en Mussolini, deelnamen. Teneinde een oorlog af te wenden gingen Chamberlain, Daladier en Mussolini akkoord met de door Hitler geëiste overname van het Tsjechoslowaakse Sudetengebied (zie Sudetenduitsers). De Tsjechoslowaakse regering berustte in deze beslissing onder druk van de westerse mogendheden. De door Chamberlain en velen gekoesterde hoop dat door deze concessie aan Hitler de vrede bewaard en een nieuwe ordening van Europa mogelijk zou worden, ging niet in vervulling, zoals duidelijk bleek in maart 1939, toen Hitler in strijd met de afspraken de Tsjechische rompstaat vernietigde. Een onvoorzien gevolg van de conferentie was bovendien dat de Sovjet-Unie, die niet voor de conferentie was uitgenodigd, zeer wantrouwig kwam te staan ten opzichte van Groot-Brittannië en Frankrijk. Stalin vermoedde dat zij in München Duitsland de vrije hand in het oosten van Europa hadden gegeven in ruil voor de belofte zelf niet aangevallen te worden. Mede hierdoor zocht Stalin toenadering tot Duitsland, wat op 23 augustus. 1939 leidde tot het opzienbarende Molotov-von Ribbentrop-pact. ‘München’ geldt als het dieptepunt van de westerse appeasementpolitiek en werd een symbool van zinloze toegevendheid tegenover een agressief dictator.

 

Bron: X., “Conferentie van München” op Encyclopedie Encarta Winkler Prins, Microsoft Winkler Prins, 2003 (CD-rom).

 

 

Bijlage 4. Organigram FGDS

 

Figuur 3. Organigram FGDS

Bron: HURTIG, C., De la SFIO au nouveau Parti socialiste, Paris, Armand Colin, 1970, p53.

 

 

Bijlage 5. Politieke eindverklaring congres Issy les Moulineaux

 

Le parti ne considère pas que l’accession aux responsabilités gouvernementales soit le préalable absolu à la réalisation de ses objectifs. Il sait qu’un parti socialiste peut exercer une grande influence tout en restant dans l’opposition, alors qu’une participation gouvernementale, fondée sur des compromise sans principes, n’engendre que l’échec, le découragement et la désillusion.

Il n’en demeure pas moins que, dans la société actuelle, l’action gouvernementale, conjuguée avec celle des organisations des travailleurs et avec celle des responsables des collectivités locales, est un levier essential de toute transformation socialiste.

Pour éviter les écueils de l’opportunisme, le parti doit donc se doter d’une stratégie rigoureuse et y subordonner les décisions qu’il sera ammené à prendre.

Le parti ne peut fonder sa stratégie uniquement sur le développement de ses propres forces dans l’espoir de conquérir à lui seul la majorité absolue du corps électoral. Il doit définir les alliances qui lui permettront de coopérer avec d’autres formations politiques en vue de franchir une étape de construction socialiste, et qui devront être expliqué avec clarté à l’opinion publique.

Il ne peut donc motiver ses alliances par le seul thème de la défense de la République et de la démocratie. En dehors des cas exceptionnels dans lesquels cette tactique se justifie, la participation du parti socialiste au pouvoir ne se conçoit que dans où elle permet de faire avancer le pays vers le socialisme, ce qui interdit toute alliance avec les forces politiques représentatives du capitalisme, y compris par la recherché de combinaisons centristes.

« L'union de la gauche » constitue donc l'axe normal de la stratégie des socialistes. Le retentissement que cet objectif a actuellement dans tous les secteurs représentatifs de la gauche rend une telle stratégie possible. Mais elle n'aura d'efficacité sur l'opinion, et par conséquent de chances auprès du corps électoral, que si elle cesse d'être un thème sentimental et offre une perspective de remplacement de la coalition des gestionnaires conservateurs du centre et de la droite. « L'union de la gauche » ne peut se faire que sur des principes et sur un programme inspirés par les idées maîtresses du socialisme et discutées avec toutes les forces qui s'y rattachent.
Le choix des partenaires doit cependant éviter toute exclusive qui résulterait de divisions politiques anciennes ou d'étiquettes héritées du passé. Le parti n'aurait aucune raison de s'isoler des forces démocratiques qui, sans se reconnaître explicitement dans sa doctrine, en viennent à dénoncer certains effets du régime capitaliste. Ces forces pourront être considérées comme des interlocuteurs normaux.
Le parti doit engager sans préalable et poursuivre un débat public avec le parti communiste, portant sur les modalités du combat contre les forces capitalistes, sur les voies de passage au socialisme, sur les fondements de la société socialiste. Mais les socialistes ne peuvent se contenter de déclarations d'intentions ou de positions équivoques sur des problèmes fondamentaux tels que les libertés ou l'indépendance des peuples. Ce dialogue doit être sans complaisance. Le parti socialiste doit notamment se refuser à souscrire, même implicitement, à des formules qui sont actuellement profondément mises en cause dans les pays de l'Est par les éléments rénovateurs, qu'il s'agisse des libertés publiques ou de l'organisation de l'économie. Ce dialogue est un élément de la plus grande importance pour aboutir à un accord politique. Mais il ne pourra aboutir à cet accord que si des réponses satisfaisantes sont apportées aux questions fondamentales.
Le parti doit adopter, à l'égard des milieux sensibles aux thèmes « gauchistes », une attitude qui ne soit ni négative, ni paternaliste, ni complaisante. Les socialistes prennent en considération les problèmes particuliers des jeunes et des intellectuels dans la société actuelle, qui expliquent leur vision particulière du socialisme; ils comprennent la signification de la révolte de mai 1968 et étudient les perspectives qu'elle a ouvertes. Mais le parti doit éviter de confondre ces aspirations profondes avec les traductions doctrinales qui en sont données et qui se rattachent au maoïsme ou à l'anarchisme. Il rappelle la nécessité d'analyses sérieuses du monde actuel, l'opportunité d'étapes dans la construction du socialisme et le danger des gestes provocateurs.
Enfin, sans mettre en cause l'indépendance des syndicats à l'égard des formations politiques, le parti doit les convaincre que leur action n'aboutira à ses fins ultimes que dans le cadre d'une transformation socialiste à laquelle ils ont le devoir de collaborer.
Le congrès constitutif est une étape décisive dans l'édification d'un socialisme moderne. Il n'est malgré tout que le commencement d'une entreprise qui exigera un effort collectif prolongé, car le regrou­pement des socialistes n'est pas encore achevé.
Le parti socialiste entend associer, à sa réflexion sur le modèle français de démocratie socialiste de notre temps les militants d'organisations syndicales et de mouvements de jeunesse. Il prendra à cette fin l'initiative de rencontre dont la campagne se déroulerait dès l'automne. Il propose dès maintenant aux autres formations de la gauche socialiste et notamment au P.S.U. et à la C.I.R. de concourir à ce vaste travail.
Le parti s'efforcera dans son fonctionnement de préfigurer la démocratie socialiste qu'il entend promouvoir. A cette fin il assurera aux militants tous les moyens nécessaires pour élaborer, décider, désigner et renouveler les responsables, contrôler leurs actes et ceux des élus. Il exigera enfin de tous la discipline la plus stricte dans l'exécution des décisions.
 

Bron: HURTIG, C., De la SFIO au nouveau Parti socialiste, Paris, Armand Colin, 1970, p33.

 

 

Bijlage 6. Interview Yves Cochet (10/02/04 - Assemblé Nationale, Parijs)

 

Yves Cochet is parlementslid voor de groene partij en voormalig minister van milieu van de regering Jospin.

 

Quel rôle ont eu les Assises selon vous pour rassembler les forces de gauche?

Après la défaite de ’93 aux législatives chacun s’est dit que c’était un peu la fin de l’ère Mitterrand, qu’il fallait repartir sur d’autres bases. Les verts avait fait un bon score aux législatives (7.5%) mais n’avait pas d’élus. Le PS a dit et nous aussi on s’est dit «on représente quelque chose». Si on se confrontait pour au moins voir quels sont nos vocabulaires communs, nos idées communes, est-ce que on peut au moins se comprendre. Il faut se parler, se rencontrer. On s’est réuni pendant plusieurs mois presque toutes les semaines pour mettre en place ces assise qui étaient une confrontation d’idées, de vocabulaires, de propositions entre les verts, le PCF, le PS. Pour partir sur d’autres bases c’était absolument nécessaire puisque la droite avait gagné. C’était le premier pas indispensable pour ensuite faire un accord plus politique, plus électoral au grand jour.

C’était donc une rencontre?

C’était une rencontre et un choc des cultures. Les verts n’avaient pas l’habitude de se confronter à ce niveau là avec les socialistes plus que les socialistes nous regardaient parfois avec des gros yeux en se disant: «Mais qu’est-ce que c’est que ce vocabulaire, on comprend pas ce qu’ils disent.» Donc il fallait coordonner nos esprits pour mieux se comprendre, c’était indispensable.

Qu’est-ce qui a amené les verts a quitter la position du ‘ni ni’ qui était presque une tradition pour entrer dans la gauche plurielle, est-ce que c’est l’appât du gain?

En 1994 on avait vu le résultat de la stratégie Waechter en d’autre part l’isolation sur le plan politique. On s’est dit: «ou bien on continu à prêcher dans le vide et avoir des succès d’estime ou bien si on veut entrer dans la scène politique tel qu’elle est, on adopte une stratégie d’alliance avec certains partis qui nous permettent éventuellement d’avoir certains élus. Donc c’est la fin de l’ère Waechter sur le point de son empreinte idéologique sur les verts. Après 1995 on s’est dit maintenant, il faut que l’on travaille sur le fond, un contrat de législature commun, et d’autre part un partage de circonscription et voila.

Certains on dit de la gauche plurielle que c’était un mouvement purement électoral. Qu’elle n’avait pas de fond. Est-ce que le concept de Gauche Plurielle allait plus loin?

Alors il allait plus loin d’une part vu sa gestation (les assises) puis le caractère des séminaires et groupes de travail qu’on crées avec le PS qui a abouti sur l’accord électoral PS-verts qui était antécédent à l’accord électoral. Il n’était pas question pour nous de faire d’accord électoral s’il n’y avait pas un accord sur le fond. On ne peut pas dire que ce soit un pur accord électoral, parce qu’il avait aussi un accord sur le fond.

Il y avait une certaine symbiose?

Il y avait bien sur de [personnes qui étaient]‘pour’. Ca a influencé certains socialistes, pas complètement Lionel Jospin pour qui l’écologie était un problème second par rapport au social ou à l’international. Ca a été souvent des bagarres sérieuses pour lui faire comprendre qu’il avait des problèmes écolos graves.

Selon les verts avaient-ils un rôle spécifique à jouer dans cette gauche plurielle, par exemple objecteur de conscience?

Oui, poil à gratter etc. [rires] Je crois d’abord du point de vu électoral, donc du succès du 1er juin 1997, s’il n’y avait pas eu les verts, donc s’il n’y avait eu que la vieille union de la gauche, on n’aurait pas gagné. J’en suis absolument convaincu. Les élections uninominales à deux tours se gagnent à la marge. C’est la présence des verts et donc la force d’entraînement des verts au second tour qui a fait qu’il y a eu une majorité de gauche plurielle en 1997. C’est toujours facile de réécrire l’histoire mais enfin, j’en suis convaincu, les verts étaient le plus, la nouveauté absolus de ces élections. C’était la première fois qu’il y avait une gauche plurielle avec les verts dans une coalition. Ca c’est la première chose. La seconde chose c’est que pendant les 5 ans de la gauche plurielle évidemment on a pas obtenu tout ce qu’on voulait, simplement parce qu’on manquait d’expérience politique à ce niveau là. A ce niveau là, assemblée et gouvernement d’un seul coup, ça faisait beaucoup. On était impréparé, sinon même immature. Et donc on n’a pas eu assez de force politique. On a pas saisi à quel point c’était important et donc on a été faible même par rapport a des partis qui sont plus faibles que nous comme le MDC ou PRG. On avait pas l’habitude de l’appareil d’état.

Vous parlez de Lionel Jospin. On a dit que l’union de la gauche a été marqué par son leader. Est-ce le cas pour la gauche plurielle? Quel a été vraiment le role de Lionel Jospin?

Bien il était le number one. Ca c’est évident. D’une par vu la préparation (les assises)… C’était lui qui menait la chose avec le PS, PCF et d’autres. Alors qu’au PS il ne représentaient presque plus rien. La il a senti quelque chose, plus en tant que stratège qu’en tant que conviction idéologique. Et ça a marché… Ensuite, pendant les années de la gauche plurielle, est-ce qu’il a été très influencé par l’écologie? Je pense qu’il sous-estime par une structure mentale et un modèle du monde ou l’écologie n’existe pratiquement pas. Il a utilisé les verts et l’écologie comme un argument stratégique pour gagner. Pour le reste ça a été des combats quotidiens parce qu’il ne comprenait pas de quoi il s’agissait, ça ne l’intéressait pas ou peu. Il cédait parfois sous la pression. C’était plus dans un rapport de force que dans un compréhension de ce qu’on représentait.

C’était plus un gouvernement de coalition qu’un mouvement d’union de la gauche.

Il y avait donc cinq formations politique dans la gauche plurielle. Si on veut entre les écolos et les chevènementistes l’écart était quand même fort, même parfois entre les communistes et les socialistes. C’est d’ailleurs remarquable que Jospin a réussi à tenir ça pendant cinq ans. Ca n’a pas marché complètement puisque à la fin on a tout perdu mais pendant cinq ans on a fait beaucoup de choses. Il a su tenir ça pendant cinq ans parce que c’est un homme habile. Jospin c’était le leader. Au début il y avait beaucoup discussion, et plus ça allait plus s’était resserré autour de Jospin et de Matignon.

Est-ce que la position du PS était centrale/hégémonique? Comment était-ce perçu par les ministres et les forces écolos.

Jospin était le leader et le PS en tant que parti menait. Ila avaient 250 députés (50 fois plus que les verts). Bon, le PS en tant que formation était bien évidemment en position centrale/hégémonique donc de temps en temps il cédaient quelque chose au différentes formations mais c’était pour ouvrir un peu la soupape quand il s’entaient que ça allait tanguer. En gros c’est quand même le PS qui a pratiquement tout mené de manière très centrale et hégémonique de part leur nombre de députés, de ministres et de militants. Ils ont su en hommes politique habiles jouer des contradictions chez les autres formations de la gauche plurielle.

Quel était l’autoperception de la position des verts au sein de la gauche plurielle?

Je crois qu’il y avait un PS au centre et le premier allié était le PCF donc ça ressemblait un peu à l’union de la gauche des années 70 mais on sentait bien que les verts avaient constitué la nouveauté qui avait fait gagner les élections. Mais ça n’était pas la nouveauté politique, conceptuelle et réalisatrice au gouvernement. S’il y avait un axe, c’était l’axe PS-PCF. Les verts et les deux autres comptaient un peu moins, même beaucoup moins. Le PCF avait un groupe parlementaire assez important. Il fallait en faite absolument le PCF pour avoir la majorité absolue.

Mais pourtant on a vu les ministres communistes se tenir beaucoup plus au raz du sol au sein du gouvernement que les ministres écolos.

Les ministres communistes ont été très loyaux et on peut même dire docile. La gauche plurielle tenait essentiellement sur le PS. Le PCF était loyal. Nous on étaient beaucoup plus indiscipliné.

Vous dites que les communistes étaient loyaux, amis les verts avaient quand même un certain poids?

Un poids qui était plus que proportionnel par rapport au nombre de députés et au résultats électoraux.

Certains on parlé de l’union de la gauche comme d’un mythe. Un mythe qu’on tiens devant le peuple mais qui n’est pas réalisable.

Pour moi la politique c’est propager des mythes dans l’opinion pour convaincre les gens de votre pour tel mythe plutôt que pour tel autre. La politique est un pur jeu d’opinion. C’est la mythologie qui mène le monde.

Selon vous les parents communs ne sont pas assez importants pour créer une union qui dure.

Il y a des compromis possibles.

L’échéance électorale est pour vous un élément important pour créer une union?

Bien entendu les élections sont un moment d’effervescence intellectuelle et politique, de tentatives de construction de quelque chose de nouveau.

 

 

Bijlage 7. Interview Pierre Moscovici (16/02/04 - Hoofdzetel Socialistische Partij, Parijs)

 

Pierre Moscovici is parlementslid voor de socialistische partij, secretaris voor internationale zaken en voormalig minister van Europese zaken van de regering Jospin.

 

Quel rôle ont joué les ‘assises de la transformation sociale dans la formation de l’alliance et du gouvernement de la gauche plurielle?

Le total des voix pour la gauche en 1993 était extraordinairement faible. Il fallait engager une nouvelle stratégie d’union. Ca ne pouvait être avec le seul PC car c’était insuffisant, on devait prendre en compte l’émergence du parti écologiste et des milieux gauchistes. Il fallait essayer d’abord essayer de faire un échange sur le fond, dans un esprit de co-organisation, et non pas d’hégémonie du parti socialiste. C’était ça l’idée. Des personnalités qui se rencontre pour débattre sans engager les partis. Le PS n’était pas le centre mais le pivot de cette coalition. Ca ne devait pas être un accord de parti à parti. C’était un vaste happening afin de créer une plateforme qui pourrait mener le moment venu à une coalition de gouvernement.

Il n’y avait pas de programme commun? Comment se fait-il? Etait-ce un choix délibéré?

Il n’y avait plus à gauche deux partis dominant. (Le besoin d’un accord sur le fond se faisaient donc moins sentir.) Il n’y en avait qu’un, et quatre partenaires. On a travaillé partenaire par partenaire. En plus, des négociations à 5 auraient été très difficile. La méthode était de gérer ensemble le pays par une coalition, ou le PS était un joueur central, mais pas hégémonique. La gauche plurielle devait être en soi une synthèse.

Quels ont été les facteurs de succès de la Gauche Plurielle?

Je crois le respect des partenaires.

Y a t il des facteurs spécifiques qui garantissent l’échec d’une approche d’unification?

Il faut qu’il y ait une discipline commune. Qu’il n’y ait pas d’éprit partisan. Le manque de bases établies peut contribuer à l’échec. La leçon a retenir est surtout que sans union la gauche ne peut pas gagner. Et ça, tous les partis doivent le comprendre.

Est-ce que selon vous les unions des gauches sont un mythe?

C’est un mythe dans le sens ou les unions rassemble, attirent. Ce n’est pas un mythe dans le sens ou il y a quand même un certain nombre de valeurs communes qui rassemblent les gauches. Dans le fond les facteurs de diversité sont moins fort et ça diminue avec le temps.

Mais c’est vrai l’union est un vecteur de rassemblement. C’est aussi bien un objectif qu’une méthode.

 

 

Bijlage 8. Interview Pierre Bennasayag (18/02/04 - Privé-woning, Parijs)

 

Pierre Bennasayag was vanaf 1965 politiek raadgever van François Mitterrand en medeonderhandelaar van het gemeenschappelijk programma van 1972. Als één van de trouwste raadgevers van de François Mitterrand heeft Pierre Bennasayag de fluctuaties van de linkse frontvorming vanaf 1965 tot het einde van de regeerperiode van François Mitterrand aan de lijve meegemaakt.

 

L’union de la gauche s’il s’agit de dire que c’est une Union qui se fait à la base ce n’est pas un mythe. Q’on l’appelle discipline républicaine ou qu’on l’appelle union des gauches au deuxième tour, c’est quelque chose qu’on vérifie chez les électeurs. La sociologie des électorats étaient en vérité la même et donc on peut considérer que des années 36, avec une petite exception dans l’électorat du général De Gaulle ou il avait une fort électorat populaire, mais en vérité la sociologie, l’idéologie, la culture ouvrière au sens large du terme étaient la même. La SFIO moribonde avait un électorat qui était essentiellement ouvrier. Il y avait une sociologie qui faisait que le vote au deuxième tour, les reports s’effectuaient à 80% entre communistes et socialistes et vice-versa. Aujourd’hui l’électorat ouvrier va parfois vers le Front National parce qu’il n’y a plus cette culture ouvrière. Parce que quand on avait un père ouvrier on était tout de suite encadré, par exemple par les ‘faucons rouges’, les jeunesses socialistes (Mauroy). Vous aviez les colonies de vacances, Pif le chien etc. Il y avait un encadrement idéologique, une hégémonie idéologique pour ainsi dire. Aujourd’hui à cause de l’éducation et du désistements des syndicats, une partie de la classe ouvrière n’a plus de culture ouvrière. Toute cette culture, cette idéologie ne joue plus aujourd’hui. L’union à la base ça c’était vite fait donc… mais l’union des états-majors ça c’était autre chose (rires).

L’union est-ce un mythe?

Ce n’est pas un mythe, l’union de la gauche n’est pas un mythe?

Il’ n’y a pas d’organe centrale à la différence de la FGDS? Mais nous en reparlerons plus tard. Je vous ai d’abord parlé de l’union de forces non communistes.

L’unification des forces non communistes elle vient d’abord d’une rupture quand la SFIO était le seul parti socialiste. Plusieurs facteurs comme la guerre d’Algérie ont provoqué des scissions. A ce moment là des gens de gauche autour des clubs et de la CIR de Mitterrand ont dit ‘il faut essayer de reconstituer la gauche non communiste’. Et ça c’était une obsession de Mitterrand parce qu’il avait très bien compris à partir de 1962 ce que signifiait l’élection du président de la République, pour la ça a été fondamental. Il a compris qu’il fallait faire l’union de la gauche et d’abord celle de la gauche non communiste (et cela pour équilibrer le parti communiste). C’était une obsession de Mitterrand que la gauche n’arriverait au pouvoir que si la gauche non communiste arriverait à un peu plus que le PCF. A partir du moment ou on passait devant le PCF (Mitterrand avait compris que le mythe du PCF allait s’écrouler avec les révélations du rapport Kroutchev), il a compris que le PCF n’était plus en état de prendre le pouvoir par la force. Donc à partir de ’65 l’union avec les communistes au gouvernement était possible. Il fallait préalablement rassembler la gauche non communiste, donc ça a été tout le travail de Mitterrand dans les divers congrès de réunir la gauche. Mitterrand en 1974 donne après son échec contre VGE et le chef du service politique du Monde lui dit «D’habitude la FGDS fait 4.000.000 de voix et le PCF 4.000.000. Vous en avez fait 13.000.000. D’où viennent ces 5.000.000?» Et Mitterrand dit: «Aux prochaines élection nous l’apprendront mais je crois qu’elles sont au Parti Socialiste.» Et de fait, les élections partielles le révèlent, une parti grandissante de l’électorat de gauche vient se porter sur les candidats socialistes. C’est l’assurance définitive que le parti socialiste était passé devant le parti communiste. Si on a perdu en 1974 c’est parce que on ne l’avait pas encore démontré. Au moment ou cela a été démontré, c’était terminé. La victoire était inéluctable.

Pourquoi avoir choisi cette stratégie d’unification des forces de gauche au lieu de la stratégie de la troisième force qui était prôné par la SFIO.

On avait vu l’échec de la troisième force comme on avait vu l’échec du tripartisme. On a vu leur incapacité (SFIO & MRP) a répondre à la crise des institutions; d’autre part il y a la présence d’un parti, il faut se rappeler les grèves insurrectionnelles de 1953, qui, adossé à la CGT, a le pouvoir de peser. Le PCF pèse 22-23%. Mitterrand conclut que c’est un échec [le tripartisme - OC] et on le voit de façon patente en 1964. L’idée lancée par l’Express de monsieur X (c’est Defferre), hors Defferre, c’est ce qu’il tente, la troisième force. Ca ne marche pas parce que sur des questions fondamentales tel l’école ou la décolonisation. C’est un échec, et à partir du moment ou il n’y a plus de troisième force possible… [la seule solution c’est un alliance avec les communistes- OC]. En plus, si on regarde l’électorat centriste, en matière sociale ils sont plutôt réactionnaires. Il y a un échec et à partir du moment ou il y a échec il faut bien aller chercher des alliés là où ils sont. Et puis en vérité les voix centristes ne pèsent pas plus de 15%. Avec un parti communiste à 25%, vous ne pouvez pas négliger qu’il y a des raisons.

Y a-t-il eu d’autres facteurs qui ont poussé François Mitterrand vers le choix d’unification des forces de gauches pour accéder au pouvoir? François Mitterrand a soutenu au début la candidature Defferre.

Oui, parce qu’ils étaient très liés. Mais il n’y croyait pas. Mitterrand n’a jamais à ça, il n’est jamais rentré dans cette logique, il s’est contenté de regarder ça de loin. Mendès-France ne veut pas gouverner avec les communistes et bien il ne gouverne plus… Puisque la droite ne pouvait pas le soutenir, ce n’était pas possible, ni sur le plan parlementaire, ni sur le plan électoral. Et Mitterrand pensait que sociologiquement la gauche était majoritaire. Il disait: «nous sommes sociologiquement majoritaire, nous serons politiquement majoritaire.» Dans son premier discours à l’Élysée, il dit: «la majorité sociologique a rejoint la majorité politique.» Il y avait en France 80% de salariés. C'est-à-dire que Mitterrand pensait en termes de classes, pour employer des expressions qui sont aujourd’hui dépassés. Il pensait qu’il fallait d’abord s’unir au communistes, les communistes représentaient un fraction très importante de la classe ouvrière, et donc il fallait que le parti socialiste représente aussi une parti de la classe ouvrière plus une parti de la classe des salariés. C’était ça l’idée et donc tout concourrait à pratiquer l’union de la gauche. Il y avait aussi d’autres raisons qui jouaient, par exemple Mitterrand avait une haine profonde de la bourgeoisie.

Quel impact là-dessus a eu le changement de leadership des radicaux?

Ca a déstabilisé un an, le temps qu’il aille gagner à Nancy et perdre à Bordeaux. Pas plus d’un an.

Ca n’a pas eu d’impact majeur?

Non, parce que déjà l’électorat radical était résiduel. En vérité ce que voulait faire JJSS avec le survêtement blanc c’est ce que fait Bayrou aujourd’hui, cet électorat n’existe pas, il représente 10-10%. Alors, on voulait des choses différentes, d’un coté il y avait le parti communiste qui pesait 22%, le meilleur score que n’avait jamais atteint le centre était de 15%, mais c’était aussi conjoncturel, il y avait des gens de droite qui par antigaullisme avait voté au centre. Mitterrand ne voyait pas l’union soviétique comme un empire idéologique mais comme un prolongement de l’empire tsariste. Il avait compris que le PCF Russe pouvait sacrifier le PCF français comme il voulait. Mais donc pour parler en termes d’électorat, on allait pas lâcher 25% de gauche pour aller chercher un rassemblement avec le centre qui ne pesait que 12%. Et ça a été un élément déterminant. Et après comme cet électorat est réactionnaire, si vous aviez un programme qui proposait l’école laïque et publique…

Mitterrand a cru dans la tentative de JJSS?

Mitterrand n’y a jamais cru. En plus il le prenait pour un ‘zozo’.

Il était pourtant qualifié comme homme de gauche…

Il était qualifié comme homme de gauche parce que à cause de la guerre d’Algérie essentiellement. Parce que pendant la guerre d’Algérie il avait pris des positions anticoloniales et il était monté dans les ‘wagons’ de Mendès. Mitterrand n’avait jamais cru à cette tentative de ‘Monsieur X’. Mendès n’a jamais accepté les institutions de la Vème République.

Le congrès d’Epinay a montré qu’il y avait un réel désir d’union parmi les militants.

Oui, il était très fort.

Mitterrand acclamé etc. … A coté de cela, y a-t-il selon vous des facteurs qui ont été déterminants pour cette tentative d’unification?

Bien oui, il y a eu des facteurs déterminants. Tout d’abord le fait que la SFIO avait lors des élections municipales recueillis seulement 10 % des voix et cela malgré une tentative d’union. Et c’est surtout l’échec cinglant de Defferre et Mendès. En 1969. Ce qui est la marque définitive que toute tentative qui ne s’est pas fondé sur d’abord le rassemblement des socialistes plus une proposition d’alliance avec les communistes allant jusqu’à la signature d’un programme commun est voué à l’échec. Ca a été un élément déterminant. Et Mitterrand a laissé partir Defferre aux élections de 1969 puisqu’il avait été investi par la SFIO… et il a fait 4%. Rocard en a fait 5. En tout ça faisait 9%. C’est exactement le score qu’on va retrouver aux municipales de 1971.

Comment se tenaient les uns par rapport aux autres le PCF et le PS dans l’union de la gauche? Etaient-ils ennemis?

Non, c’était plus compliqué que cela! il y avait un vrai désir d’union à la base mais en même temps les communistes, ils confondaient tout, la répression par les sociaux-démocrates allemands des socialistes…

Le rapport de force était-il sur le niveau idéologique ou sur le niveau pratique?

Absolument pratique. Ils étaient plus nombreux déjà! le PCF devait avoir 200.000 membres à l’époque sans compter la CGT ni les organisations de masses. Le PS d’après Epinay en comptait 150.000. Mais il est quand même adossé à au moins une organisation de masse. Toute l’astuce de Mitterrand ça a été d’aller chercher à la fois dans la CGT et dans la CFDT les apports syndicaux qu’ils nous manquaient. Toutes les instructions de Mitterrand c’étaient de disputer le terrain aux communistes partout. On était partout avec eux, mais pour leur disputer. A partir du moment ou adhère au parti socialiste par exemple Rousseau, qui est secrétaire général de la CFDT Renault, c'est-à-dire important, à l’époque ou entre au PS le secrétaire général de la CFDT, mais qui n’était pas le seul. A partir du moment ou à la CGT des gens comme Joxe font le pas vers le PS comme une partie du monde paysan. A partir de ce moment là le parti socialiste commence à s’implanter aussi. Il n’empêche en termes de militants il étaient plus nombreux. Il s’est produit à un moment un basculement, c'est-à-dire que les gens, au lieu d’adhérer au PCF ont commencé à voter socialiste.

Y a-t-il eu une influence doctrinale entre les deux partis?

Oui, bien sûr.

Avant l’union de la gauche la SFIO avait tendance a partir sur sa gauche. Après le PS avait tendance à repartir vers le centre.

Oui, ça a été tout ce qu’on reprochait à Guy Mollet, le problème du langage. En théorie, il était pour la dictature du prolétariat seulement dans les faits, il s’alliaient toujours avec le centre. Le parti socialiste en théorie restait marxiste. Il faut voir aussi que les gens qui arrivaient avec la CIR, à partir de 1974 avec le PSU, ils ont quand même une tendance marxiste, y compris les chrétiens de gauche. Il y avait une hégémonie marxiste même après mai 68. Il y avait une idéologie de gauche à coloration marxiste. Par exemple personne ne discutait le principe des nationalisations. On pouvait en discuter le degré, mais pas le principe. Dons ce que pouvait essayer de reprocher les communistes au moment de l’actualisations du programme commun c’était d’essayer d’élargir le champ des nationalisations. Mitterrand n’a pas cédé parce que ça devenait complètement absurde. Il voulait par exemple qu’on nationalise toutes les filiales, ça nous aurait amené à nationaliser par exemple DIOR ou CARTIER. Ce qui était totalement stupide. Et les gens l’ont compris. Ils ont compris que cette surenchère n’avait pas pour but de parfaire un programme mais au contraire de provoquer une rupture. Et les communistes, l’électorat leur a donné tort. On leur a attribué les causes de la rupture.

Vous parliez tout à l’heure des facteurs déterminants. Quel a été le mérite de François Mitterrand dans cette tentative là en tant que leader après Epinay.

Son mérite c’est surtout d’avoir eu l’idée et de s’y tenir. Malgré les aléas. Parce que les communistes tiraient à boulets rouges en permanence. Et on a tenu. A la veille de ’80 on a organisé la signature d’une pétition redemandant l’union de la gauche et on a recueillis 150.000 signatures dont une très grande partie des cadres de la CGT. C'est-à-dire que l’union à la base était une volonté malgré la situation. Donc Mitterrand s’en est tenu là. En 1974, quand il a perdu les présidentielles beaucoup de voix se sont élevés pour dire: «c’est foutu! Il n’y a plus rien à faire avec les communistes.» Parce que les communistes avait fait voter leurs cadres pour Giscard. Mitterrand malgré ces aléas a tenu bon. Il disait: «on sera favorable à l’union pour deux s’ils n’en veulent pas!». Je me souviens d’avoir été à Laatch durant l’été 1978, c’était le moment de l’actualisation du programme commun et je rends compte à Mitterrand que c’est très difficile. Mitterrand m’a dit: «quand vous remonterez à Paris, dites à tout le monde de ne plus céder un pouce.» Je lui ai dit que si on ne cédait plus c’était la rupture. Donc on allait aux élections législatives de 1977 dans la désunion. C’est ce qui s’est passé. Mitterrand a dit: «oui, bien sûr, on va perdre les élections, seulement l’électorat de gauche», dont il avait mesuré le désir d’union, «rendra le PCF responsable. Et il m’a dit: «aux prochaines présidentielles, on sera très largement devant le parti communiste». Les communistes en 1978 nous ont fait chuter au deuxième tour. Et trois ans après l’électorat a rendu Georges Marchais responsable de cet échec, il a fait 15% et Mitterrand dépassait les 20.

Qu’est-ce qui a poussé selon vous FM après ces problèmes a garder l’union en marche malgré les départ des communistes?

Parce qu’il n’y avait pas d’autres solutions. Parce que avec un PS à 25% sans union de la gauche ce n’était pas possible.

L’union de la gauche, était-ce purement électoral?

Non, il y avait un fort combat idéologique. Il y avait des grincements. Mais dans le fond on se sentait proches l’un de l’autre. C’était une union qui était plus profonde.

Certains ont parlé de l’union de la gauche comme mythe qu’on vendait au peuple. Qu’en pensez vous?

Non, ça n’est pas un mythe, si ça correspond à un tropisme naturel de la gauche.

Hubert Védrine m’a dit que ce n’était pas un mythe car c’était la seule solution pour arriver au pouvoir en France alors que la gauche est minoritaire sociologiquement.

Non, elle n’est pas minoritaire sociologiquement. Mais idéologiquement elle l’est. Il faut bien comprendre que l’électorat de gauche est un électorat qui se sent agressé, par les bas salaires, par les injustices etc. Donc il a compris cette chose très simple, face aux forces du grand capital (les riches et les puissants), la seule chose c’est (et on a compris ça depuis Spartacus), il faut que le peuple s’unisse. Et ça le peuple le comprend. Il y a aussi une dynamique de gauche. Un électeur du PS et un électeur du PCF, ça ne fait pas deux, ni même trois, mais ça peut faire quatre. C'est-à-dire qu’à un moment donnée s’enclenche une dynamique de l’union qui font que des gens qui n’étaient pas forcément favorable ont envie de rejoindre. C’est ça aussi le mythe gaulliste. Ce n’est pas l’addition des communistes, des socialistes et des radicaux, c’est une dynamique qui s’enclenche.

Mitterrand avait aussi compris que c’était un mouvement historique que le PCF tomberait en décadence.

La gauche plurielle n’avait pas de programme. Des accords certes, mais très vagues. Les gens le sentent bien, donc ça ne peut pas marcher. Ca veut dire qu’il faut refaire l’union à la base.

 

 

Bijlage 9. Interview Hubert Védrine

 

Hubert Védrine is ‘Maître de conférence’ aan het Institut d’Etudes Politiques de Paris, voormalig secretaris-generaal van het Franse presidentschap (secrétaire général de l’Elysée) tijdens de regeerperiode van François Mitterrand en minister van Buitenlandse Zaken in de regering Jospin.

 

Gezien het grote aantal gespreken en de verschillende tijdstippen over hetwelk ze gespreid werden zijn de gedachtewisselingen met Hubert Védrine niet in deze bijlagen opgenomen.

 

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